mercredi 18 décembre 2013

Au musée de l'Ecole de Nancy

Le MEN est un musée dédié au mouvement de l'Art Nouveau,  plus particulièrement à L'Ecole de Nancy. Cette alliance entre artistes et industriels a été fondée par Emile Gallé en 1901.

Le musée a été ouvert en 1964, c'est l'ancienne maison d'Eugène Corbin, propriétaire de grands magasins, mécène et collectionneur d'art nouveau. L'Art Nouveau s'est développé à la fin du 19e siècle. Le but de ce courant artistique  et d'E. Gallé était de créer un art pour tous.

Nous avons vu des oeuvres décoratives d'ébénisterie, et de verre, des bijoux et des vitraux, des faïences, du mobilier .

J'ai beaucoup aimé la table Rhin, les motifs décoratifs, et les scènes qui évoquent la région et les symboles de la Lorraine, et l'allégorie qui raconte un épisode historique: la guerre de 1870 entre la France et la Prusse. (Hui)

J'ai beaucoup apprécié le vitrail dans l'escalier pour accéder au 1er étage : lorsque l'on monte, il change de couleur (Maria)

La berce du Caucase est déclinée sur plusieurs objets: meubles, vases, lampes, etc. (Lisa)

J'ai beaucoup aimé le vitrail avec les paons, le lit Aube et Crépuscule,  le concept de ce lit qui est le meuble le plus important de la maison, et cela, depuis longtemps. Les Anglais parlent de l'époque shakespearienne, dans laquelle le lit était très important. Un seul lit pour les parents. Relation / lien entre l'oeuvre d'E. Gallé et cette période historique.



lundi 2 décembre 2013

Visite de l'Ensemble Poirel, mercredi 20 novembre 2013



L'Ensemble Poirel : http://www.poirel.nancy.fr/



L'ensemble Poirel est situé dans la Rue Victor Poirel. Il a été construit à la fin du XIXème siècle et fondé par Victor Poirel.




L'Ensemble Poirel est composé de deux parties: une salle de spectacle et des galeries d'exposition. Il y a beaucoup de représentations musicales ou du théâtre, par exemple, la représentation de l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy qui aura lieu les 19 et 20 décembre. La salle semble un théâtre à l'italienne qui peut accueillir jusqu'à 800 personnes.



Les 1000 m2 des Galeries Poirel sont consacrées aux expositions d' artistes designers. Maintenant il y a une exposition qui s'appelle "Le Feu Sacré" composée d'une large sélection d'oeuvres, installations et objets imaginés par des artistes et designers internationaux comme Pierre Ardouvin.




                                                                                 

















Questions à Emmanuelle Giraud 

1) Quelles sont les responsabilités de la médiatrice culturelle?  Quelles sont les différences principales entre votre métier et 
ceux de la communication ou du service éducatif, par exemple?




2) Vous avez fait quelle spécialité à l'université pour faire votre métier?


3) Depuis quand vous travailliez ici, à l'Ensemble Poirel?  Est-ce que vous avez travaillé dans d'autres organisations culturelles avant?

4) Quel est l'aspect de votre travail que vous préférez ?  Quelle est l'exposition ou le spectacle le plus impressionnant auquel vous avez assisté à l'Ensemble Poirel?


5) Est-ce que l'Ensemble Poirel est une organisation publique?  C'est-à-dire, est-ce que cette organisation reçoit des aides du gouvernement, par exemple?  Ou est-ce qu'elle est soutenue par des dons privés et les ventes des billets?









Le 20 novembre 2013, on a visité une exposition à l’Ensemble Poirel, qui s’appelle « Le Feu Sacré ». L’exposition est proposée par le Centre International d’Art Verrier de Meisenthal. La Verrerie de Meisenthal était une usine de verre au début du 18e siècle. Emile Gallé, le fondateur du mouvement de l’Ecole de Nancy, a travaillé dans cette usine pour faire réaliser ses oeuvres extraordinaires en Lorraine. A cause de l’industrialisation du verre, l’usine a été fermée pour des raisons économiques en 1969.  En 1992, le centre a rouvert ses portes pour les artistes internationaux afin de réaliser leurs créations d'oeuvres d’art contemporain. Cette ouverture permet de donner une nouvelle vie à l'ancienne usine.

L’exposition est ouverte justqu’au 19 janvier 2014. Elle est accueillie par les galeries Poirel à Nancy. Cette fois, il y a des oeuvres, des installations et objets imaginés par 60 artistes et designers.    Ils sont colorés et  dans des formes multiples intéressantes, par exemple, une boule de Noël, un verre, un coeur ou des ballons. Dans cette exposition, il y a une oeuvre qui m’intéresse plus. Elle s’appelle "lapin tué" (kill the rabbit)’. De loin, on voit une tête  de lapin, noire et mignonne.
 Quand on s’approche, on voit que la tête de l'animal est coupée et baigne dans son sang. Cette oeuvre est immédiatement devenue cruelle et violente. J’imagine que l’artiste est peut-être un végétarien.

« Le Feu Sacré » me permet de promener dans l'imagination d' artistes internationaux à travers leurs nombreuses oeuvres et d’entrer dans un espace étrange  et magnifique.

Feng Qiu






Le Feu Sacré, c’est une exposition de la création verrière contemporaine qui est présentée dans les Galeries Poirel de Nancy depuis septembre 2013. Toutes les oeuvres présentées sont réalisées par le CIAV (Centre International d’Art verrier à Meisenthal) où les les artistes et les verriers peuvent travailler ensemble, faire une alliance excellente entre l’inspiration contemporaine et le savoir-faire traditionnel afin de développer leurs verreries sous une forme moderne et aussi fonctionnelle.

Cette année, sur 1000 m2 de la salle d’exposition, il y a 60 artistes et designers qui montrent leurs oeuvres au public. Grâce à cette exposition, on peut non seulement profiter d’un bon moment avec les jolis objets de verre aux fonctions très diverses et aussi faire une découverte sur l’univers des métiers du verre. Dans la salle, toutes les oeuvres sont bien installées sur des petites tables en bois sous une lumière artificielle avec des panneaux d’explication juste au-dessus. Si les visiteurs veulent avoir plus d’information sur la conception et la réalisation, il y a aussi des petits films documentaires sur l’écran mural pour les aider.

Pendant la visite, j’ai vu beaucoup d’oeuvre magnifiques. Et parmi elles, un objet qui vraiment m’a attirée : c’est un vase en forme de cube noir avec des veines singulières. Au premier coup d’oeil, je n’ai pas eu une grande impression, c’était un vase joli mais rien de plus. Après j’ai trouvé des choses intéressantes: juste à côté de lui, il y avait le moule utilisé – une boîte en bois carbonisé sur sa surface intérieure. L’idée de ce vase est de donner des traces ou des signatures de la nature à l’oeuvre en verre. Cette fois, ce n’est pas quelqu’un qui crée les motifs, c’est la nature qui fait son propre dessin sur la surface du vase.

Hui WANG








Du 28 septembre 2013 jusqu’au 19 janvier 2014, l’exposition „Le feu sacré“ est présentée dans „L’ensemble Poirel“ à Nancy. Il s’agit de créations verrières réalisées dans les Ateliers du Centre International d’Art Verrier de Meisenthal qui a été fondé en 1992 par environ 60 designers et artistes internationaux. Le nom „feu sacré“ porte un double sens: il se réfère d’un côté aux passions des verriers, de l’autre côté cela incarne le travail difficile avec le feu en soufflant les verres. Les oeuvres qui brillent de plusieurs couleurs, sont notamment utiles ou décoratives.

J’ai bien aimé la diversité des objets et toutes les couleurs. Il y a un mélange entre des objets extraordinaires et des objets qu’on a déjà vus mais dont l’arrangement et la présentation sont impressionnantes. On ne sait pas toujours ce que les pièces en verre réprésentent mais les cartels aident bien à trouver leur fonction. De plus, j’ai beaucoup de respect envers les travailleurs qui ont un métier très dur.

Lisa





La visite de l'ensemble Poirel, c'était vraiment très intéressant. L'idée d'avoir des spectacles différents dans le même endroit, c'est franchement magnifique. Un lieu où trois domaines artistiques peuvent être réunis, c'est un lieu de diversité culturelle.
Puisque le but scénographique en lui-même implique les influences du design entre les artisans et les artistes, nous avons un mixte très riche artistiquement dans la galerie. En outre, les galeries Poirel furent très importantes pour l'initiation du mouvement Art Nouveau nancéien. Elles organisaient aussi historiquement des grandes expositions avec de grands artistes surréalistes aussi bien d'art décoratif, des arts visuels, de l'art contemporain et du design.

Juan

mercredi 13 novembre 2013

Mercredi 6 novembre 2013 à l'Ecole des Mines de Nancy sur le campus ARTEM

Le projet du campus ARTEM, crée en 1999,  est de regrouper des écoles nancéiennes : L’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy, l’Ecole des Mines de Nancy et l'ICN Business School, afin de poursuivre les objectifs de L'Ecole de Nancy, mouvement Art Nouveau, qui scella l'alliance entre l’art et l'industrie à la fin du 19ème siècle. Ce projet réunit créateurs, ingénieurs et managers dans le but de montrer les valeurs positives des œuvres.  

Le 6 novembre 2013, on a eu l'occasion de découvrir l’Ecole des Mines de Nancy, un des sites d’ARTEM. C’est une grande école d’ingénieurs dans la région Lorraine. A l'entrée, on se trouve dans une galerie qui a des éléments liés avec le mouvement Art Nouveau : le jardin intérieur où l'on peut trouver les mêmes plantes qu’à l’Ecole de Nancy ; les vitraux colorés dans le style de Jacques Grüber ; les colonnes en forme d’arbre . A l’accueil, on a rencontré Madame Rebout, enseignante de français, qui est notre médiatrice pour cette visite.

Dans la salle d’exposition, il  y a des œuvres de Paul Hommage, un étudiant de l’école des beaux-art de Nancy. Il a travaillé avec une étudiante japonaise, Akané. Dans cette exposition, il y a des vidéos, des peintures et un tableau. Paul a expliqué comment il a réalisé les œuvres et quels sont les enjeux de son travail. Il a beaucoup travaillé  sur la notion d'espace.

Après l’exposition, Madame Rebout a nous a fait une petite visite dans le campus ARTEM. Par rapport au Campus Lettres, les salles de travail à l’école de Mines de Nancy sont petites et les chaises sont individuelles. L’espace est séparé par de multiples couleurs. Par exemple, la couleur rouge est peinte dans le département de recherche, qui montre la passion des laboratoires. Dans le campus, il existe une "mini-bibliothèque" qui est accessible à tous les étudiants de l’Université de Lorraine.

Après 2 heures de visite autour de l'école des Mines, on a tous pensé que c'était une expérience extraordinaire qui nous a permis de découvrir au cœur de la "Grande Ecole" française et  de l'architecture, l'Art nouveau d'aujourd'hui. La construction du Campus ARTEM continue; d'après ce qu'on a visité ce jour-là, on peut imaginer qu'il y ait un très bel avenir en perspective.
Feng et Hui















Exposition destins croisés entre Nancy et Kanazawa
 Ecole des Mines, Campus ARTEM-Nancy 


 Du 25 septembre au 20 novembre 2013, lundi - vendredi, 8h30–12h00 et 13h00-17h30




Le blog de Paul hommage:
http://paulhommage.blogspot.fr/

Le motif de cette peinture est ma ville natale. Je suis du centre-ville de Hiroshima. Comme vous savez, tout le monde connaît le nom de Hiroshima à cause de son histoire très triste.
Pouvez-vous connaître la puissance de la bombe atomique par cette œuvre ? Une seule bombe atomique explosa 600 mètres au-dessus de ce bâtiment qui s’appelle aujourd’hui « le dôme de la bombe atomique »  et qui avait été « le palais d’exposition industrielle du département de Hiroshima ». Le 6 août 1945, la bombe tua 90.166  personnes en un instant, notamment beaucoup de personnes qui étaient proches de ce dôme se vaporisèrent à cause de 3 000 - 4 000 degrés de chaleur, donc on ne sait pas, jusqu’à aujourd’hui, le nombre précis de personnes qui étaient là et qui perdirent leur vie dans la ville de Hiroshima ce jour-là . Non seulement des hommes, mais aussi des femmes, des enfants, des bébés, qui n’étaient pas des militaires, furent impitoyablement tués. Ce n’est plus la guerre, c’est le plus cruel génocide aveugle inhumain dans l’histoire du monde.
J’imagine que cet homme qui resta sur la place stupéfait perdit peut-être les personnes qui lui étaient chères qui se vaporisèrent. Il les perdit toutes. Il serait forcé de vivre sans espoir jusqu'à la fin de sa vie. Ce n’était pas seulement son cas. Beaucoup de tragédies frappaient durement des gens qui habitaient à Hiroshima à ce moment-là à cause d’une seule bombe.
Cette tragédie s'est passée il y a 68 ans. Quand mon père et ma mère qui habitaient dans la ville étaient des bébés de 8 mois, ils ont subi cette bombe diabolique, mes parents sont donc toujours menacés par les maladies radioactives depuis 68 ans.
Je suis heureux que cet artiste ait peint cette œuvre, parce que cette tragédie doit être gardée en mémoire éternellement et nous devons ne pas répéter une telle faute dans le monde.





Le monument commémoratif de Hiroshima, ville de paix (La cénotaphe à la mémoire des victimes de la bombe atomique)
Il est écrit « Reposez en paix, car nous ne laisserons pas se reproduire la tragédie » en face de son cercueil en pierre. (On voit le dôme de la bombe atomique au-delà du monument.)







Ce monument commémorant la destruction de Hiroshima, le 6 août 1945 par le premier bombardement atomique au monde a été érigé afin de prier pour la reconstruction de Hiroshima comme ville de paix.
Le cercueil de pierre au centre du monument renferme le registre des victimes de la bombe. Elle porte une épitaphe qui est une prière pour le repos des victimes et pour que cette tragédie ne se répète pas. Elle exprime l’esprit de Hiroshima, d’endurer les douleurs du passé, de vaincre la haine et de prier pour la réalisation d’une véritable paix mondiale.


"Homme au Travail"
(300cm par 200cm), fusain sur papier.
Paul Hommage. 2013
 
C'est une oeuvre fantastique qui combine des travaux de design et video et est proposée dans un contexte artistique contemporain. Nous pouvons apprécier la sensation de mouvement ou bien comme Paul l'appelle "d'une performance" où il s'est filmé en train de la faire. La modernité de l'oeuvre n'omet pas l'importance technique de l'académisme artistique; et la composition témoigne de la liberté exprimée dans ce projet.
Il s'agit d'une perspective vraiment visuelle au sujet d'une expérience de la vie quotidienne. Subséquemment, nous trouvons que "l'accidentalisme" est effectivement développée dans la composition aussi bien que dans la création du dessin.
Ensuite, l'idée "d'hommage au travail", comme l'indique le titre, fait une allusion authentique à toute la production et résultat de cette merveilleuse oeuvre.


Juan

mercredi 23 octobre 2013

Au musée des beaux-arts de Nancy le 16 octobre 2013



Aujourd’hui, nous avons visité le musée des beaux-arts.
Auparavant, nous avons déposé nos sacs dans des coffres. Nous avons rencontré des difficultés, parce qu’il n’y a pas beaucoup de coffres… c’est-à-dire, une majorité de coffres était cassée. Oh zut !!
Après avoir déposé nos sacs, nous avons commencé à visiter des salles. Il y avait peu de gens dans le musée ce jour-là en comparaison du week-end, mais nous avons rencontré un petit groupe de touristes japonais. Kenichiro a essayé de leur parler japonais, mais il semblait qu’ils ne voulaient pas lui parler… tant pis, c’est normal, le Japonais ne veut pas rencontrer d'autres Japonais à l’étranger. C’est l’attitude générale des Japonais en raison de leur prudence.
Il y avait aussi quelques groupes de jeunes gens qui semblaient des étudiants des beaux-arts. Ils écoutaient attentivement des explications d’une enseignante.
Nous avons continué à visiter.



Questions aux visiteurs:
Nous avons rencontré deux jeunes filles qui sont étudiantes de l’école de Beaux-arts de à Nancy. Elles sont en train de préparer une exposition à l’école, c’est la raison de leur visite au musée. Quand nous avons posé les questions, elles venaient d’arriver. Elles sont venues seules, pas avec un groupe de l’école. Elles aiment beaucoup les œuvres d’Emile Friant, par exemple <<Les Amoureux>>, <<La Petite Barque>>. Bien sûr elles voulaient visiter plus pour étudier et trouver des idées. 


La statue vivante dans le coin sombre

On a posé des questions sur son travail à un surveillant, un beau garçon (mais Xi a pensé qu'il était trop jeune).  Il travaille au musée depuis quelques mois.  Tous les jours, il est dans le musée, mais pas dans la même salle.  Il reste dans une salle d'exposition pendant 4-5 heures chaque fois, mais il y a des surveillants avec plus d'expérience qui peuvent rester sur place toute la journée.  On ne doit pas faire d’ études particulières pour faire ce métier, mais souvent ses collègues ont fait des études d’histoire de l'art ou ont une licence professionnelle de sécurité.  Xi a demandé s'il a vu un changement des objets d'art entre les expositions.  Il a dit, oui, quelquefois et nous a expliqué que c'est le conservateur ou la conservatrice qui dirige le placement de toutes les œuvres.  Pour notre dernière question, on a demandé s'il a vu quelque chose de bizarre ou d'extraordinaire pendant son temps de travail au musée.  Il a dit, non, rien en particulier.  C'était un peu décevant. Mais nous l'avons remercié quand même, bien sûr.

Jane Rhyu


Questions à un surveillant

-Est-ce que vous passez toute la journée en surveillance ou est-ce que vous êtes remplacé ?
Oui, on passe presque toute la journée en surveillant mais on change de salle plusieurs fois dans la journée. Quelquefois, je surveille pendant cinq heures, quelquefois moins et quelquefois plus.
-Qu’est-ce que vous faites pendant les temps où il n’y a personne ?
Quand il n’y a personne, normalement je regarde quelque chose sur mon téléphone. Je me mets à lire ou je parle avec mes collègues.
-Est-ce qu’il y a des règles pour les visiteurs ?
Bien sûr ! Evidemment, on ne peut pas toucher les œuvres, courir dans les couloirs, crier. Enfin, c’est comme dans tous les musées, il faut respecter ces règles pour que la visite soit la plus agréable pour tous les visiteurs.
-Si quelqu’un fait des choses interdites qu’est-ce que vous faites ?
Premièrement on lui dit, et normalement ça devrait être suffisant, mais dans les cas extrêmes où  son comportement est inacceptable, on le fait sortir.
-Pour être surveillant il faut maîtriser quelle compétence ?
En général, tout le monde peut devenir surveillant.  Il faut seulement être majeur, avoir le brevet et un casier judiciaire vierge. Si vous avez ces trois choses vous pouvez devenir surveillant. 




On a visité le musée des beaux-arts le 16 octobre. Apres un tour général du rez-de-chaussée, on s’est regroupé par deux pour interroger les gardiens sur des choses qui nous intéressent.
Jane, Seo et moi avons choisi la collection Daum du sous-sol. D’abord, on s’est promené devant les vitrines, on a vu des pièces magnifiques en verre, en cristal. Ensuite, on a trouvé un gardien qui pouvait répondre à nos propres questions. Il a la vingtaine, c’est un jeune garçon souriant qui travaille ici depuis un an.Il nous a expliqué quelle formation les gens suivent pour travailler dans le musée comme gardiens. En effet, ce n’est pas seulement des gens qui ont fait des études d’art et culture, c’est aussi possible pour des gens qui ont étudié dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Lui, il est en train d’étudier l’histoire de l’art à la fac, donc il travaille ici 4 heures par jour comme stagiaire, et il préfère continuer parce qu’il trouve que c’est un métier idéal. A la fin, on s’est dit au revoir.

Etant baignée dans les œuvres des artistes de chaque siècle, je me sens tranquille comme si j’étais séparée des gens extérieurs, je suis tout à fait libre dans la grande salle, les œuvres s’exposent et je passe. Ce ne sont pas les œuvres qui me dirigent, c’est plutôt moi qui choisit, je ne juge pas, mais j’ai un esprit libre de communiquer avec des œuvres qui voudraient me parler, m’expliquer, qui me touchent, avec qui j’ai le même sentiment, sympathie… Et parfois je me sens triste parce qu’il y a des œuvres qui m’attirent beaucoup mais elles ne veulent pas communiquer avec moi comme si je n’étais pas suffisamment douée pour comprendre leurs propres mots. Donc je suis riche quand je suis dans le musée, toutes les pensées, les idées créatives remplissent ma tête. En même temps, je suis pauvre parce que je suis perdue facilement dans l’histoire des arts, en trouvant que moi je ne suis qu’une petite création dans l’univers.


Shen XI

Yayoï Kusama

Née en 1929, Yayoï Kusama est une artiste contemporaine d’origine japonaise. Elle a souffert d'une maladie grave dans son enfance, qui a eu beaucoup d’influence dans ses œuvres. En 1957, elle a déménagé au Etats-Unis où elle a commencé sa carrière. En 1973, elle a retourné au Japon définitivement. Quatre ans après, elle est rentrée volontairement dans un hôpital psychiatrique. En 1965, elle a crée le concept « infini ». Elle a réalisé une installation qui s’appelle « infinity Mirror Room ». Il existe des symboles dans les œuvres de Kusama. Par exemple, les pois colorés en rouge, c’est la forme du soleil qui représente l’énergie masculine.
Dans l’installation de « Infinity Mirror Room », les miroirs multiplient l’espace. Les pois colonisent l’espace sans limites et les échelles des lumières n’ont ni début ni fin. Cette oeuvre m’a donné trois niveaux de sentiments. D'abord, C’est un espace répétitif par l’usage de miroirs, de l’eau et des lumières comme si on était dans l'espace univers. On est une des plantes. On est dans un espace de solitude, c’est le deuxième sentiment que l'on peut ressentir. Nous ne sommes ni une partie des lumières ni des miroirs. On est seul. Finalement, nous sommes perdus dans cet espace. 

FENG