Le MEN est un musée dédié au mouvement de l'Art Nouveau, plus particulièrement à L'Ecole de Nancy. Cette alliance entre artistes et industriels a été fondée par Emile Gallé en 1901.
Le musée a été ouvert en 1964, c'est l'ancienne maison d'Eugène Corbin, propriétaire de grands magasins, mécène et collectionneur d'art nouveau. L'Art Nouveau s'est développé à la fin du 19e siècle. Le but de ce courant artistique et d'E. Gallé était de créer un art pour tous.
Nous avons vu des oeuvres décoratives d'ébénisterie, et de verre, des bijoux et des vitraux, des faïences, du mobilier .
J'ai beaucoup aimé la table Rhin, les motifs décoratifs, et les scènes qui évoquent la région et les symboles de la Lorraine, et l'allégorie qui raconte un épisode historique: la guerre de 1870 entre la France et la Prusse. (Hui)
J'ai beaucoup apprécié le vitrail dans l'escalier pour accéder au 1er étage : lorsque l'on monte, il change de couleur (Maria)
La berce du Caucase est déclinée sur plusieurs objets: meubles, vases, lampes, etc. (Lisa)
J'ai beaucoup aimé le vitrail avec les paons, le lit Aube et Crépuscule, le concept de ce lit qui est le meuble le plus important de la maison, et cela, depuis longtemps. Les Anglais parlent de l'époque shakespearienne, dans laquelle le lit était très important. Un seul lit pour les parents. Relation / lien entre l'oeuvre d'E. Gallé et cette période historique.
mercredi 18 décembre 2013
lundi 2 décembre 2013
Visite de l'Ensemble Poirel, mercredi 20 novembre 2013
L'Ensemble Poirel : http://www.poirel.nancy.fr/
L'ensemble Poirel est situé dans la Rue Victor Poirel. Il a été construit à la fin du XIXème siècle et fondé par Victor Poirel.
L'Ensemble Poirel est composé de deux parties: une salle de spectacle et des galeries d'exposition. Il y a beaucoup de représentations musicales ou du théâtre, par exemple, la représentation de l'Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy qui aura lieu les 19 et 20 décembre. La salle semble un théâtre à l'italienne qui peut accueillir jusqu'à 800 personnes.
Les 1000 m2 des Galeries Poirel sont consacrées aux expositions d' artistes designers. Maintenant il y a une exposition qui s'appelle "Le Feu Sacré" composée d'une large sélection d'oeuvres, installations et objets imaginés par des artistes et designers internationaux comme Pierre Ardouvin.
Questions à Emmanuelle Giraud
1) Quelles sont les responsabilités de la médiatrice culturelle? Quelles sont les différences principales entre votre métier et ceux de la communication ou du service éducatif, par exemple?
2) Vous avez fait quelle spécialité à l'université pour faire votre métier?
3) Depuis quand vous travailliez ici, à l'Ensemble Poirel? Est-ce que vous avez travaillé dans d'autres organisations culturelles avant?
4) Quel est l'aspect de votre travail que vous préférez ? Quelle est l'exposition ou le spectacle le plus impressionnant auquel vous avez assisté à l'Ensemble Poirel?
5) Est-ce que l'Ensemble Poirel est une organisation publique? C'est-à-dire, est-ce que cette organisation reçoit des aides du gouvernement, par exemple? Ou est-ce qu'elle est soutenue par des dons privés et les ventes des billets?
Le 20 novembre 2013, on a visité une exposition à l’Ensemble Poirel, qui s’appelle « Le Feu Sacré ». L’exposition est proposée par le Centre International d’Art Verrier de Meisenthal. La Verrerie de Meisenthal était une usine de verre au début du 18e siècle. Emile Gallé, le fondateur du mouvement de l’Ecole de Nancy, a travaillé dans cette usine pour faire réaliser ses oeuvres extraordinaires en Lorraine. A cause de l’industrialisation du verre, l’usine a été fermée pour des raisons économiques en 1969. En 1992, le centre a rouvert ses portes pour les artistes internationaux afin de réaliser leurs créations d'oeuvres d’art contemporain. Cette ouverture permet de donner une nouvelle vie à l'ancienne usine.
L’exposition est ouverte justqu’au 19 janvier 2014. Elle est accueillie par les galeries Poirel à Nancy. Cette fois, il y a des oeuvres, des installations et objets imaginés par 60 artistes et designers. Ils sont colorés et dans des formes multiples intéressantes, par exemple, une boule de Noël, un verre, un coeur ou des ballons. Dans cette exposition, il y a une oeuvre qui m’intéresse plus. Elle s’appelle "lapin tué" (kill the rabbit)’. De loin, on voit une tête de lapin, noire et mignonne.
Quand on s’approche, on voit que la tête de l'animal est coupée et baigne dans son sang. Cette oeuvre est immédiatement devenue cruelle et violente. J’imagine que l’artiste est peut-être un végétarien.
« Le Feu Sacré » me permet de promener dans l'imagination d' artistes internationaux à travers leurs nombreuses oeuvres et d’entrer dans un espace étrange et magnifique.
Feng Qiu
Feng Qiu
Le
Feu Sacré, c’est une exposition de la création verrière contemporaine qui est présentée dans les Galeries Poirel de
Nancy depuis septembre 2013. Toutes les oeuvres présentées sont
réalisées par le CIAV (Centre International d’Art verrier à
Meisenthal) où les les artistes et les verriers peuvent travailler
ensemble, faire une alliance excellente entre l’inspiration
contemporaine et le savoir-faire traditionnel afin de développer
leurs verreries sous une forme moderne et aussi fonctionnelle.
Cette
année, sur 1000 m2 de
la salle d’exposition, il y a 60 artistes et designers qui montrent leurs oeuvres au public. Grâce à cette exposition, on peut non
seulement profiter d’un bon moment avec les jolis objets de verre aux fonctions très diverses et aussi faire une découverte sur l’univers
des métiers du verre. Dans la salle, toutes les oeuvres sont
bien installées sur des petites tables en bois sous une lumière
artificielle avec des panneaux d’explication juste au-dessus. Si
les visiteurs veulent avoir plus d’information sur la conception
et la réalisation, il y a aussi des petits films documentaires sur
l’écran mural pour les aider.
Pendant la visite, j’ai vu beaucoup d’oeuvre
magnifiques. Et parmi elles, un objet qui vraiment m’a attirée : c’est
un vase en forme de cube noir avec des veines singulières. Au premier coup
d’oeil, je n’ai pas eu une grande impression, c’était un vase
joli mais rien de plus. Après j’ai trouvé des choses
intéressantes: juste à côté de lui, il y avait le moule utilisé –
une boîte en bois carbonisé sur sa surface intérieure. L’idée
de ce vase est de donner des traces ou des signatures de la nature à
l’oeuvre en verre. Cette fois, ce n’est pas quelqu’un qui crée
les motifs, c’est la nature qui fait son propre dessin sur la
surface du vase.
Hui
WANG
Du 28 septembre 2013 jusqu’au 19 janvier 2014, l’exposition „Le feu sacré“ est présentée dans „L’ensemble Poirel“ à Nancy. Il s’agit de créations verrières réalisées dans les Ateliers du Centre International d’Art Verrier de Meisenthal qui a été fondé en 1992 par environ 60 designers et artistes internationaux. Le nom „feu sacré“ porte un double sens: il se réfère d’un côté aux passions des verriers, de l’autre côté cela incarne le travail difficile avec le feu en soufflant les verres. Les oeuvres qui brillent de plusieurs couleurs, sont notamment utiles ou décoratives.
J’ai bien aimé la diversité des objets et toutes les couleurs. Il y a un mélange entre des objets extraordinaires et des objets qu’on a déjà vus mais dont l’arrangement et la présentation sont impressionnantes. On ne sait pas toujours ce que les pièces en verre réprésentent mais les cartels aident bien à trouver leur fonction. De plus, j’ai beaucoup de respect envers les travailleurs qui ont un métier très dur.
Lisa
La visite de l'ensemble Poirel, c'était vraiment très intéressant. L'idée d'avoir des spectacles différents dans le même endroit, c'est franchement magnifique. Un lieu où trois domaines artistiques peuvent être réunis, c'est un lieu de diversité culturelle.
Puisque le but scénographique en lui-même implique les influences du design entre les artisans et les artistes, nous avons un mixte très riche artistiquement dans la galerie. En outre, les galeries Poirel furent très importantes pour l'initiation du mouvement Art Nouveau nancéien. Elles organisaient aussi historiquement des grandes expositions avec de grands artistes surréalistes aussi bien d'art décoratif, des arts visuels, de l'art contemporain et du design.
Juan
mercredi 13 novembre 2013
Mercredi 6 novembre 2013 à l'Ecole des Mines de Nancy sur le campus ARTEM
Le projet du campus ARTEM, crée en 1999, est de regrouper des écoles nancéiennes : L’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy, l’Ecole des Mines de Nancy et l'ICN Business School, afin de poursuivre les objectifs de L'Ecole de Nancy, mouvement Art Nouveau, qui scella l'alliance entre l’art et l'industrie à la fin du 19ème siècle. Ce projet réunit créateurs, ingénieurs et managers dans le but de montrer les valeurs positives des œuvres.
Le 6 novembre 2013, on a eu l'occasion de découvrir l’Ecole des Mines de Nancy, un des sites d’ARTEM. C’est une grande école d’ingénieurs dans la région Lorraine. A l'entrée, on se trouve dans une galerie qui a des éléments liés avec le mouvement Art Nouveau : le jardin intérieur où l'on peut trouver les mêmes plantes qu’à l’Ecole de Nancy ; les vitraux colorés dans le style de Jacques Grüber ; les colonnes en forme d’arbre . A l’accueil, on a rencontré Madame Rebout, enseignante de français, qui est notre médiatrice pour cette visite.
Dans la salle d’exposition, il y a des œuvres de Paul Hommage, un étudiant de l’école des beaux-art de Nancy. Il a travaillé avec une étudiante japonaise, Akané. Dans cette exposition, il y a des vidéos, des peintures et un tableau. Paul a expliqué comment il a réalisé les œuvres et quels sont les enjeux de son travail. Il a beaucoup travaillé sur la notion d'espace.
Après l’exposition, Madame Rebout a nous a fait une petite visite dans le campus ARTEM. Par rapport au Campus Lettres, les salles de travail à l’école de Mines de Nancy sont petites et les chaises sont individuelles. L’espace est séparé par de multiples couleurs. Par exemple, la couleur rouge est peinte dans le département de recherche, qui montre la passion des laboratoires. Dans le campus, il existe une "mini-bibliothèque" qui est accessible à tous les étudiants de l’Université de Lorraine.
Après 2 heures de visite autour de l'école des Mines, on a tous pensé que c'était une expérience extraordinaire qui nous a permis de découvrir au cœur de la "Grande Ecole" française et de l'architecture, l'Art nouveau d'aujourd'hui. La construction du Campus ARTEM continue; d'après ce qu'on a visité ce jour-là, on peut imaginer qu'il y ait un très bel avenir en perspective.
Feng et Hui
Feng et Hui
Exposition destins croisés entre Nancy et Kanazawa
Ecole des Mines, Campus ARTEM-Nancy
Du 25 septembre au 20 novembre 2013, lundi - vendredi, 8h30–12h00 et 13h00-17h30
Le blog de Paul hommage:
http://paulhommage.blogspot.fr/
Le motif de cette
peinture est ma ville natale. Je suis du centre-ville de Hiroshima.
Comme vous savez, tout le monde connaît le nom de Hiroshima à cause
de son histoire très triste.
Pouvez-vous connaître la puissance de la bombe atomique par cette œuvre ? Une seule
bombe atomique explosa 600 mètres au-dessus de ce bâtiment qui
s’appelle aujourd’hui « le dôme de la bombe atomique » et qui avait été « le palais d’exposition industrielle du
département de Hiroshima ». Le 6 août 1945, la bombe tua 90.166 personnes en un instant, notamment beaucoup de personnes
qui étaient proches de ce dôme se vaporisèrent à cause de 3 000 -
4 000 degrés de chaleur, donc on ne sait pas, jusqu’à aujourd’hui, le nombre précis de
personnes qui étaient là et qui perdirent leur vie dans la ville de
Hiroshima ce jour-là . Non seulement des
hommes, mais aussi des femmes, des enfants, des bébés, qui n’étaient
pas des militaires, furent impitoyablement tués. Ce n’est plus la
guerre, c’est le plus cruel génocide aveugle inhumain dans
l’histoire du monde.
J’imagine que cet
homme qui resta sur la place stupéfait perdit peut-être les personnes qui lui étaient chères qui se vaporisèrent. Il les perdit toutes. Il serait forcé de vivre sans
espoir jusqu'à la fin de sa vie. Ce n’était pas seulement son cas.
Beaucoup de tragédies frappaient durement des gens qui habitaient à
Hiroshima à ce moment-là à cause d’une seule bombe.
Je suis heureux que
cet artiste ait peint cette œuvre, parce que cette tragédie doit être gardée en mémoire éternellement et nous devons ne pas répéter une telle faute dans le monde.
Le monument
commémoratif de Hiroshima, ville de paix (La cénotaphe à la
mémoire des victimes de la bombe atomique)
Il est écrit
« Reposez en paix, car nous ne laisserons pas se reproduire la
tragédie » en face de son cercueil en pierre. (On voit le dôme
de la bombe atomique au-delà du monument.)
Ce monument commémorant la destruction de
Hiroshima, le 6 août 1945 par le premier bombardement atomique au
monde a été érigé afin de prier pour la reconstruction de
Hiroshima comme ville de paix.
Le cercueil de pierre au centre du monument
renferme le registre des victimes de la bombe. Elle porte une
épitaphe qui est une prière pour le repos des victimes et pour que
cette tragédie ne se répète pas. Elle exprime l’esprit de
Hiroshima, d’endurer les douleurs du passé, de vaincre la haine et
de prier pour la réalisation d’une véritable paix mondiale.
"Homme au Travail"
(300cm par 200cm), fusain sur papier.
Paul Hommage. 2013
C'est une oeuvre fantastique qui combine des travaux de design et video et est proposée dans un contexte artistique contemporain. Nous pouvons apprécier la sensation de mouvement ou bien comme Paul l'appelle "d'une performance" où il s'est filmé en train de la faire. La modernité de l'oeuvre n'omet pas l'importance technique de l'académisme artistique; et la composition témoigne de la liberté exprimée dans ce projet.
Il s'agit d'une perspective vraiment visuelle au sujet d'une expérience de la vie quotidienne. Subséquemment, nous trouvons que "l'accidentalisme" est effectivement développée dans la composition aussi bien que dans la création du dessin.
Ensuite, l'idée "d'hommage au travail", comme l'indique le titre, fait une allusion authentique à toute la production et résultat de cette merveilleuse oeuvre.
Juan
mercredi 23 octobre 2013
Au musée des beaux-arts de Nancy le 16 octobre 2013
Aujourd’hui, nous
avons visité le musée des beaux-arts.
Auparavant, nous
avons déposé nos sacs dans des coffres. Nous avons rencontré des
difficultés, parce qu’il n’y a pas beaucoup de coffres…
c’est-à-dire, une majorité de coffres était cassée. Oh zut !!
Après avoir déposé
nos sacs, nous avons commencé à visiter des salles. Il y avait
peu de gens dans le musée ce jour-là en comparaison du week-end,
mais nous avons rencontré un petit groupe de touristes japonais.
Kenichiro a essayé de leur parler japonais, mais il semblait qu’ils
ne voulaient pas lui parler… tant pis, c’est normal, le
Japonais ne veut pas rencontrer d'autres Japonais à
l’étranger. C’est l’attitude générale des Japonais en raison
de leur prudence.
Il y avait aussi
quelques groupes de jeunes gens qui semblaient des étudiants des beaux-arts. Ils écoutaient attentivement des explications d’une
enseignante.
Nous avons continué
à visiter.
Questions aux visiteurs:
Nous avons rencontré deux jeunes
filles qui sont étudiantes de l’école de Beaux-arts de à Nancy. Elles sont en
train de préparer une exposition à l’école, c’est la raison de leur visite au
musée. Quand nous avons posé les questions, elles venaient d’arriver. Elles
sont venues seules, pas avec un groupe de l’école. Elles aiment beaucoup les
œuvres d’Emile Friant, par exemple <<Les Amoureux>>, <<La
Petite Barque>>. Bien sûr elles voulaient visiter plus pour étudier et
trouver des idées.
La
statue vivante dans le coin sombre
On a posé des questions sur son travail à
un surveillant, un beau garçon (mais Xi a pensé qu'il était trop jeune).
Il travaille au musée depuis quelques mois. Tous les jours, il est
dans le musée, mais pas dans la même salle. Il reste dans une salle
d'exposition pendant 4-5 heures chaque fois, mais il y a des surveillants avec
plus d'expérience qui peuvent rester sur place toute la journée. On ne
doit pas faire d’ études particulières pour faire ce métier, mais souvent ses
collègues ont fait des études d’histoire de l'art ou ont une licence
professionnelle de sécurité. Xi a demandé s'il a vu un changement des
objets d'art entre les expositions. Il a dit, oui, quelquefois et nous a
expliqué que c'est le conservateur ou la conservatrice qui dirige le placement
de toutes les œuvres. Pour notre dernière question, on a demandé s'il a
vu quelque chose de bizarre ou d'extraordinaire pendant son temps de travail au
musée. Il a dit, non, rien en particulier. C'était un peu décevant.
Mais nous l'avons remercié quand même, bien sûr.
Jane Rhyu
Questions à un surveillant
-Est-ce
que vous passez toute la journée en surveillance ou est-ce que vous êtes
remplacé ?
Oui, on passe presque toute
la journée en surveillant mais on change de salle plusieurs fois dans la
journée. Quelquefois, je surveille pendant cinq heures, quelquefois moins et
quelquefois plus.
-Qu’est-ce
que vous faites pendant les temps où il n’y a personne ?
Quand il n’y a personne,
normalement je regarde quelque chose sur mon téléphone. Je me mets à lire ou je
parle avec mes collègues.
-Est-ce
qu’il y a des règles pour les visiteurs ?
Bien sûr ! Evidemment,
on ne peut pas toucher les œuvres, courir dans les couloirs, crier. Enfin,
c’est comme dans tous les musées, il faut respecter ces règles pour que la
visite soit la plus agréable pour tous les visiteurs.
-Si quelqu’un fait des choses interdites qu’est-ce que vous faites ?
Premièrement on lui dit, et
normalement ça devrait être suffisant, mais dans les cas extrêmes où son comportement est inacceptable, on le fait
sortir.
-Pour
être surveillant il faut maîtriser quelle compétence ?
En
général, tout le monde peut devenir surveillant. Il faut seulement être majeur, avoir le
brevet et un casier judiciaire vierge. Si vous avez ces trois choses vous
pouvez devenir surveillant.
On a visité le
musée des beaux-arts le 16 octobre. Apres un tour général du rez-de-chaussée,
on s’est regroupé par deux pour interroger les gardiens sur des choses qui nous
intéressent.
Jane, Seo et
moi avons choisi la collection Daum du sous-sol. D’abord, on s’est promené
devant les vitrines, on a vu des pièces magnifiques en verre, en cristal.
Ensuite, on a trouvé un gardien qui pouvait répondre à nos propres questions.
Il a la vingtaine, c’est un jeune garçon souriant qui travaille ici depuis un
an.Il nous a expliqué quelle formation les gens suivent pour travailler dans le
musée comme gardiens. En effet, ce n’est pas seulement des gens qui ont fait
des études d’art et culture, c’est aussi possible pour des gens qui ont étudié
dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Lui, il est en train
d’étudier l’histoire de l’art à la fac, donc il travaille ici 4 heures par jour
comme stagiaire, et il préfère continuer parce qu’il trouve que c’est un métier
idéal. A la fin, on s’est dit au revoir.
Etant baignée
dans les œuvres des artistes de chaque siècle, je me sens tranquille comme si j’étais
séparée des gens extérieurs, je suis tout à fait libre dans la grande salle, les
œuvres s’exposent et je passe. Ce ne sont pas les œuvres qui me dirigent, c’est
plutôt moi qui choisit, je ne juge pas, mais j’ai un esprit libre de
communiquer avec des œuvres qui voudraient me parler, m’expliquer, qui me
touchent, avec qui j’ai le même sentiment, sympathie… Et parfois je me sens
triste parce qu’il y a des œuvres qui m’attirent beaucoup mais elles ne veulent
pas communiquer avec moi comme si je n’étais pas suffisamment douée pour
comprendre leurs propres mots. Donc je suis riche quand je suis dans le musée,
toutes les pensées, les idées créatives remplissent ma tête. En même temps, je
suis pauvre parce que je suis perdue facilement dans l’histoire des arts, en
trouvant que moi je ne suis qu’une petite création dans l’univers.
Shen XI
Yayoï Kusama |
Née en 1929, Yayoï Kusama est une artiste contemporaine d’origine japonaise. Elle a souffert d'une maladie grave dans son enfance, qui a eu beaucoup d’influence dans ses œuvres. En 1957, elle a déménagé au Etats-Unis où elle a commencé sa carrière. En 1973, elle a retourné au Japon définitivement. Quatre ans après, elle est rentrée volontairement dans un hôpital psychiatrique. En 1965, elle a crée le concept « infini ». Elle a réalisé une installation qui s’appelle « infinity Mirror Room ». Il existe des symboles dans les œuvres de Kusama. Par exemple, les pois colorés en rouge, c’est la forme du soleil qui représente l’énergie masculine.
Dans l’installation de « Infinity Mirror Room », les miroirs multiplient l’espace. Les pois colonisent l’espace sans limites et les échelles des lumières n’ont ni début ni fin. Cette oeuvre m’a donné trois niveaux de sentiments. D'abord, C’est un espace répétitif par l’usage de miroirs, de l’eau et des lumières comme si on était dans l'espace univers. On est une des plantes. On est dans un espace de solitude, c’est le deuxième sentiment que l'on peut ressentir. Nous ne sommes ni une partie des lumières ni des miroirs. On est seul. Finalement, nous sommes perdus dans cet espace.
FENG
FENG
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