Aujourd’hui, nous
avons visité le musée des beaux-arts.
Auparavant, nous
avons déposé nos sacs dans des coffres. Nous avons rencontré des
difficultés, parce qu’il n’y a pas beaucoup de coffres…
c’est-à-dire, une majorité de coffres était cassée. Oh zut !!
Après avoir déposé
nos sacs, nous avons commencé à visiter des salles. Il y avait
peu de gens dans le musée ce jour-là en comparaison du week-end,
mais nous avons rencontré un petit groupe de touristes japonais.
Kenichiro a essayé de leur parler japonais, mais il semblait qu’ils
ne voulaient pas lui parler… tant pis, c’est normal, le
Japonais ne veut pas rencontrer d'autres Japonais à
l’étranger. C’est l’attitude générale des Japonais en raison
de leur prudence.
Il y avait aussi
quelques groupes de jeunes gens qui semblaient des étudiants des beaux-arts. Ils écoutaient attentivement des explications d’une
enseignante.
Nous avons continué
à visiter.
Questions aux visiteurs:
Nous avons rencontré deux jeunes
filles qui sont étudiantes de l’école de Beaux-arts de à Nancy. Elles sont en
train de préparer une exposition à l’école, c’est la raison de leur visite au
musée. Quand nous avons posé les questions, elles venaient d’arriver. Elles
sont venues seules, pas avec un groupe de l’école. Elles aiment beaucoup les
œuvres d’Emile Friant, par exemple <<Les Amoureux>>, <<La
Petite Barque>>. Bien sûr elles voulaient visiter plus pour étudier et
trouver des idées.
La
statue vivante dans le coin sombre
On a posé des questions sur son travail à
un surveillant, un beau garçon (mais Xi a pensé qu'il était trop jeune).
Il travaille au musée depuis quelques mois. Tous les jours, il est
dans le musée, mais pas dans la même salle. Il reste dans une salle
d'exposition pendant 4-5 heures chaque fois, mais il y a des surveillants avec
plus d'expérience qui peuvent rester sur place toute la journée. On ne
doit pas faire d’ études particulières pour faire ce métier, mais souvent ses
collègues ont fait des études d’histoire de l'art ou ont une licence
professionnelle de sécurité. Xi a demandé s'il a vu un changement des
objets d'art entre les expositions. Il a dit, oui, quelquefois et nous a
expliqué que c'est le conservateur ou la conservatrice qui dirige le placement
de toutes les œuvres. Pour notre dernière question, on a demandé s'il a
vu quelque chose de bizarre ou d'extraordinaire pendant son temps de travail au
musée. Il a dit, non, rien en particulier. C'était un peu décevant.
Mais nous l'avons remercié quand même, bien sûr.
Jane Rhyu
Questions à un surveillant
-Est-ce
que vous passez toute la journée en surveillance ou est-ce que vous êtes
remplacé ?
Oui, on passe presque toute
la journée en surveillant mais on change de salle plusieurs fois dans la
journée. Quelquefois, je surveille pendant cinq heures, quelquefois moins et
quelquefois plus.
-Qu’est-ce
que vous faites pendant les temps où il n’y a personne ?
Quand il n’y a personne,
normalement je regarde quelque chose sur mon téléphone. Je me mets à lire ou je
parle avec mes collègues.
-Est-ce
qu’il y a des règles pour les visiteurs ?
Bien sûr ! Evidemment,
on ne peut pas toucher les œuvres, courir dans les couloirs, crier. Enfin,
c’est comme dans tous les musées, il faut respecter ces règles pour que la
visite soit la plus agréable pour tous les visiteurs.
-Si quelqu’un fait des choses interdites qu’est-ce que vous faites ?
Premièrement on lui dit, et
normalement ça devrait être suffisant, mais dans les cas extrêmes où son comportement est inacceptable, on le fait
sortir.
-Pour
être surveillant il faut maîtriser quelle compétence ?
En
général, tout le monde peut devenir surveillant. Il faut seulement être majeur, avoir le
brevet et un casier judiciaire vierge. Si vous avez ces trois choses vous
pouvez devenir surveillant.
On a visité le
musée des beaux-arts le 16 octobre. Apres un tour général du rez-de-chaussée,
on s’est regroupé par deux pour interroger les gardiens sur des choses qui nous
intéressent.
Jane, Seo et
moi avons choisi la collection Daum du sous-sol. D’abord, on s’est promené
devant les vitrines, on a vu des pièces magnifiques en verre, en cristal.
Ensuite, on a trouvé un gardien qui pouvait répondre à nos propres questions.
Il a la vingtaine, c’est un jeune garçon souriant qui travaille ici depuis un
an.Il nous a expliqué quelle formation les gens suivent pour travailler dans le
musée comme gardiens. En effet, ce n’est pas seulement des gens qui ont fait
des études d’art et culture, c’est aussi possible pour des gens qui ont étudié
dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Lui, il est en train
d’étudier l’histoire de l’art à la fac, donc il travaille ici 4 heures par jour
comme stagiaire, et il préfère continuer parce qu’il trouve que c’est un métier
idéal. A la fin, on s’est dit au revoir.
Etant baignée
dans les œuvres des artistes de chaque siècle, je me sens tranquille comme si j’étais
séparée des gens extérieurs, je suis tout à fait libre dans la grande salle, les
œuvres s’exposent et je passe. Ce ne sont pas les œuvres qui me dirigent, c’est
plutôt moi qui choisit, je ne juge pas, mais j’ai un esprit libre de
communiquer avec des œuvres qui voudraient me parler, m’expliquer, qui me
touchent, avec qui j’ai le même sentiment, sympathie… Et parfois je me sens
triste parce qu’il y a des œuvres qui m’attirent beaucoup mais elles ne veulent
pas communiquer avec moi comme si je n’étais pas suffisamment douée pour
comprendre leurs propres mots. Donc je suis riche quand je suis dans le musée,
toutes les pensées, les idées créatives remplissent ma tête. En même temps, je
suis pauvre parce que je suis perdue facilement dans l’histoire des arts, en
trouvant que moi je ne suis qu’une petite création dans l’univers.
Shen XI
Yayoï Kusama |
Née en 1929, Yayoï Kusama est une artiste contemporaine d’origine japonaise. Elle a souffert d'une maladie grave dans son enfance, qui a eu beaucoup d’influence dans ses œuvres. En 1957, elle a déménagé au Etats-Unis où elle a commencé sa carrière. En 1973, elle a retourné au Japon définitivement. Quatre ans après, elle est rentrée volontairement dans un hôpital psychiatrique. En 1965, elle a crée le concept « infini ». Elle a réalisé une installation qui s’appelle « infinity Mirror Room ». Il existe des symboles dans les œuvres de Kusama. Par exemple, les pois colorés en rouge, c’est la forme du soleil qui représente l’énergie masculine.
Dans l’installation de « Infinity Mirror Room », les miroirs multiplient l’espace. Les pois colonisent l’espace sans limites et les échelles des lumières n’ont ni début ni fin. Cette oeuvre m’a donné trois niveaux de sentiments. D'abord, C’est un espace répétitif par l’usage de miroirs, de l’eau et des lumières comme si on était dans l'espace univers. On est une des plantes. On est dans un espace de solitude, c’est le deuxième sentiment que l'on peut ressentir. Nous ne sommes ni une partie des lumières ni des miroirs. On est seul. Finalement, nous sommes perdus dans cet espace.
FENG
FENG