mercredi 23 octobre 2013

Au musée des beaux-arts de Nancy le 16 octobre 2013



Aujourd’hui, nous avons visité le musée des beaux-arts.
Auparavant, nous avons déposé nos sacs dans des coffres. Nous avons rencontré des difficultés, parce qu’il n’y a pas beaucoup de coffres… c’est-à-dire, une majorité de coffres était cassée. Oh zut !!
Après avoir déposé nos sacs, nous avons commencé à visiter des salles. Il y avait peu de gens dans le musée ce jour-là en comparaison du week-end, mais nous avons rencontré un petit groupe de touristes japonais. Kenichiro a essayé de leur parler japonais, mais il semblait qu’ils ne voulaient pas lui parler… tant pis, c’est normal, le Japonais ne veut pas rencontrer d'autres Japonais à l’étranger. C’est l’attitude générale des Japonais en raison de leur prudence.
Il y avait aussi quelques groupes de jeunes gens qui semblaient des étudiants des beaux-arts. Ils écoutaient attentivement des explications d’une enseignante.
Nous avons continué à visiter.



Questions aux visiteurs:
Nous avons rencontré deux jeunes filles qui sont étudiantes de l’école de Beaux-arts de à Nancy. Elles sont en train de préparer une exposition à l’école, c’est la raison de leur visite au musée. Quand nous avons posé les questions, elles venaient d’arriver. Elles sont venues seules, pas avec un groupe de l’école. Elles aiment beaucoup les œuvres d’Emile Friant, par exemple <<Les Amoureux>>, <<La Petite Barque>>. Bien sûr elles voulaient visiter plus pour étudier et trouver des idées. 


La statue vivante dans le coin sombre

On a posé des questions sur son travail à un surveillant, un beau garçon (mais Xi a pensé qu'il était trop jeune).  Il travaille au musée depuis quelques mois.  Tous les jours, il est dans le musée, mais pas dans la même salle.  Il reste dans une salle d'exposition pendant 4-5 heures chaque fois, mais il y a des surveillants avec plus d'expérience qui peuvent rester sur place toute la journée.  On ne doit pas faire d’ études particulières pour faire ce métier, mais souvent ses collègues ont fait des études d’histoire de l'art ou ont une licence professionnelle de sécurité.  Xi a demandé s'il a vu un changement des objets d'art entre les expositions.  Il a dit, oui, quelquefois et nous a expliqué que c'est le conservateur ou la conservatrice qui dirige le placement de toutes les œuvres.  Pour notre dernière question, on a demandé s'il a vu quelque chose de bizarre ou d'extraordinaire pendant son temps de travail au musée.  Il a dit, non, rien en particulier.  C'était un peu décevant. Mais nous l'avons remercié quand même, bien sûr.

Jane Rhyu


Questions à un surveillant

-Est-ce que vous passez toute la journée en surveillance ou est-ce que vous êtes remplacé ?
Oui, on passe presque toute la journée en surveillant mais on change de salle plusieurs fois dans la journée. Quelquefois, je surveille pendant cinq heures, quelquefois moins et quelquefois plus.
-Qu’est-ce que vous faites pendant les temps où il n’y a personne ?
Quand il n’y a personne, normalement je regarde quelque chose sur mon téléphone. Je me mets à lire ou je parle avec mes collègues.
-Est-ce qu’il y a des règles pour les visiteurs ?
Bien sûr ! Evidemment, on ne peut pas toucher les œuvres, courir dans les couloirs, crier. Enfin, c’est comme dans tous les musées, il faut respecter ces règles pour que la visite soit la plus agréable pour tous les visiteurs.
-Si quelqu’un fait des choses interdites qu’est-ce que vous faites ?
Premièrement on lui dit, et normalement ça devrait être suffisant, mais dans les cas extrêmes où  son comportement est inacceptable, on le fait sortir.
-Pour être surveillant il faut maîtriser quelle compétence ?
En général, tout le monde peut devenir surveillant.  Il faut seulement être majeur, avoir le brevet et un casier judiciaire vierge. Si vous avez ces trois choses vous pouvez devenir surveillant. 




On a visité le musée des beaux-arts le 16 octobre. Apres un tour général du rez-de-chaussée, on s’est regroupé par deux pour interroger les gardiens sur des choses qui nous intéressent.
Jane, Seo et moi avons choisi la collection Daum du sous-sol. D’abord, on s’est promené devant les vitrines, on a vu des pièces magnifiques en verre, en cristal. Ensuite, on a trouvé un gardien qui pouvait répondre à nos propres questions. Il a la vingtaine, c’est un jeune garçon souriant qui travaille ici depuis un an.Il nous a expliqué quelle formation les gens suivent pour travailler dans le musée comme gardiens. En effet, ce n’est pas seulement des gens qui ont fait des études d’art et culture, c’est aussi possible pour des gens qui ont étudié dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Lui, il est en train d’étudier l’histoire de l’art à la fac, donc il travaille ici 4 heures par jour comme stagiaire, et il préfère continuer parce qu’il trouve que c’est un métier idéal. A la fin, on s’est dit au revoir.

Etant baignée dans les œuvres des artistes de chaque siècle, je me sens tranquille comme si j’étais séparée des gens extérieurs, je suis tout à fait libre dans la grande salle, les œuvres s’exposent et je passe. Ce ne sont pas les œuvres qui me dirigent, c’est plutôt moi qui choisit, je ne juge pas, mais j’ai un esprit libre de communiquer avec des œuvres qui voudraient me parler, m’expliquer, qui me touchent, avec qui j’ai le même sentiment, sympathie… Et parfois je me sens triste parce qu’il y a des œuvres qui m’attirent beaucoup mais elles ne veulent pas communiquer avec moi comme si je n’étais pas suffisamment douée pour comprendre leurs propres mots. Donc je suis riche quand je suis dans le musée, toutes les pensées, les idées créatives remplissent ma tête. En même temps, je suis pauvre parce que je suis perdue facilement dans l’histoire des arts, en trouvant que moi je ne suis qu’une petite création dans l’univers.


Shen XI

Yayoï Kusama

Née en 1929, Yayoï Kusama est une artiste contemporaine d’origine japonaise. Elle a souffert d'une maladie grave dans son enfance, qui a eu beaucoup d’influence dans ses œuvres. En 1957, elle a déménagé au Etats-Unis où elle a commencé sa carrière. En 1973, elle a retourné au Japon définitivement. Quatre ans après, elle est rentrée volontairement dans un hôpital psychiatrique. En 1965, elle a crée le concept « infini ». Elle a réalisé une installation qui s’appelle « infinity Mirror Room ». Il existe des symboles dans les œuvres de Kusama. Par exemple, les pois colorés en rouge, c’est la forme du soleil qui représente l’énergie masculine.
Dans l’installation de « Infinity Mirror Room », les miroirs multiplient l’espace. Les pois colonisent l’espace sans limites et les échelles des lumières n’ont ni début ni fin. Cette oeuvre m’a donné trois niveaux de sentiments. D'abord, C’est un espace répétitif par l’usage de miroirs, de l’eau et des lumières comme si on était dans l'espace univers. On est une des plantes. On est dans un espace de solitude, c’est le deuxième sentiment que l'on peut ressentir. Nous ne sommes ni une partie des lumières ni des miroirs. On est seul. Finalement, nous sommes perdus dans cet espace. 

FENG